TEL EST PRIS QUI CROYAIT VENDRE par SHAOLIN
(LE MONASTER "A L'Instinct Vol. 2")

   

Ca redémarre, on grille pas le départ
Et on se tape des barres à voir ces sales têtards
Qui ont besoin de trois pétards pour trouver l'inspi'
Dans la course au style ils sont le lièvre ...mais moi le guépard
Je suis plus speed, lucide du vide
De ces mecs stupides, cupides, démunis de
Toute forme d'intelligence à l'évidence
Mais leur déficience immense n'empêche leur résistance
Signe de réticence
Face à l'ultime pénitence qu'est le silence
Ils s'acoquinent dans la pestilence
Avec des rimes anodines, que chacun prenne ses distances
Et rumine, voici la vraie science, le sublime, l'éminence
L'harmonie des six sens, j'ai nommé l'immense Shaolin

Ces types voulaient glander, sortir du plumard tard
Eux qui ne maîtrisaient pas pour la plupart l'art
Leur contrat ils l'ont lu dare-dare
Et accompli leur rêve, enjôlés, en geôle, enrôlés dans ces lupanars

"Ah ! Ah ! Ces majors, des purs barbares !
Elles te prennent un mec, lui retournent le cerveau
Lui font miroiter un océan de pognon
Et au final il se retrouve avec quoi ? Un pauvre verre d'eau !
Bouffé jusqu'au trognon, formaté recto-verso
Et lui jamais il la ramène
Il baisse son froc, écarte les fesses et crie "Amen"
Ce gros blaireau !"

Ils insistent au tél, appellent, rappellent
Harcèlent les principaux labels
Au départ ces rebuts font les beaux
Puis, une fois en bas, mettront les bouts, se feront la belle
Découragés, outragés
Que dans le show-biz, Terre Promise, ils aient fait un si court trajet
"Allez houste ! Assez !", oui retourne taffer en anonyme !
Et laisse l'accroc de rimes Shaolin être
Non pas le plus vendeur ou le plus félicité
Mais le plus plébiscité à l'applaudimètre


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