L’été se termine, tout comme mon jeûne de bon son de vermine
Je suis de retour en ville, plus calme, plus posé, moins stressé, plus tranquille
Je vais pouvoir apaiser mon manque d’attaques verbales
Suis-je devenu branque ?…non je casse toujours des briques, ça va faire mal
Je suis pire que Mario, tu veux parier
Mon scénario : vider mon barillet, faire vaciller
Ces pseudo-stars de barrio revétissant le costard d’impresario, méritant l’oscar
De la vanité, du faux maquillé, nul à chier
Ils ont une dent contre moi, je vais la plomber : elle est carriée
Mais pour ce faire, je dois retrouver la source claire : celle du bon son
C’est chez l’Escargo que je me sers, allons y ! fonçons !….

Comme prévu, c’est vu, je ne suis pas déçu :
Le gastéropode aligne les sons choisis, je kiffe, bref j’adhère aux prods
« C’est celle-ci l’heureuse élue »
Laisser Shao le Zippo au micro y mettre le feu, zélé, c’est lu
Et approuvé par la bète à coquille
Patience, laissez moi solo que je balance
Confiant, conscient, confiant ma voix à Paulo la Science
J’y vais pas molo je cadence mes rimes, les faux dépriment, je décroche le gros lot d’avance
C’est dans la boîte sur la K7
Au sein du bastion du rap ricain, je m’immisce de façon adroite en cachette
Camoufflant mal mes érections spontanées
Face à ces sélections, condamné à ne pas faire défection
La honte m’anéanti ? ?….Non ! ! !
C’est la bannière du meilleur son de la terre qui se hisse à mesure que mon sexe grandit